Salut,
Bien que ce ne soit pas le seul facteur, la durée de vie d'une bougie dépend du type de métal employé pour son électrode centrale... Nickel/cuivre, platine, iridium... etc.
Par exemple, une bougie "platine", de par la qualité intrinsèque à ce matériau par rapport au cuivre dans cet usage, utilise une électrode centrale plus fine, et donc nécessite une tension HT (Haute Tension) plus faible, d'où une durée de vie plus importante (idem pour la bobine HT, de fait moins sollicitée).
Plus l'écartement entre les électrodes de la bougie est important, plus il est nécessaire que la bobine délivre une tension HT élevée.
Un tel réglage, s'il produit une étincelle de qualité, aura l'inconvénient de solliciter d'avantage la bobine HT pour délivrer une tension HT plus importante, et donc de l'user prématurément (si elle n'est pas prévue pour).
Le risque est aussi que l'étincelle ne se produise pas systématiquement, en particulier en montant dans les tours/mn (ok, çà reste une Twingo 1).
Un réglage d'écartement trop faible, limitera la qualité de l'étincelle, et potentiellement celle de la combustion du mélange air/carburant, mais l'étincelle se produira dans tous les cas (tant que la bobine est opérationnelle et les câbles HT en état).
C'est ainsi que l'on réduit cet écartement lorsqu'on rencontre des difficultés d'allumage, mais çà ne tient qu'un temps (la cause est à rechercher en ce cas, exemple si la cause provient de l'allumage : bobine HT et/ou câble HT défaillant... mais elle peut être ailleurs).
Un autre phénomène se produit peu à peu, sous l'action de l'arc électrique HT, et de la température régnant dans la chambre de combustion (j'occulte l'aspect chimique lié à la combustion), les électrodes vont se désagréger, et/ou se charger en résidus de combustion, ce qui dans les deux cas modifie la nature de l'isolant entre les électrodes et donc de la qualité de l'arc électrique généré, ce qui peut provoquer un dysfonctionnement moteur (allumage/combustion mélange air/carburant), voir une altération accélérée de la bobine correspondante, et bien plus "si affinités" côté moteur, comme catalyseur.
En final, pour le D7F, Renault recommande un écartement de 0,9mm... tu peux le réduire à 0,8 ou 0,9 si tu rencontres des difficultés de démarrage (mais il est conseillé conjointement d'en trouver la cause)...
... Et de respecter un autre paramètre (il suffit pour ne pas se poser de question de retenir les bougies recommandées par Renault pour ce moteur, ou leur équivalence de remplacement), c'est celui du gradient de température (bougie froide au chaude... si les bougies que tu pointes en lien sont en fait des Bosch FR7LDC, ce gradient est de 7, une valeur moyenne).
Après pour ce qui est de la nature du métal, précieux ou pas, de l'électrode, çà dépend de ton portefeuille, et de la surveillance (entretien, nettoyage, réglage selon) que tu en feras au fil du temps, sans attendre le kilométrage théorique de remplacement, ce que je fais personnellement dans tous les cas, et qui a aussi l'avantage d'avoir une image du fonctionnement interne de son moteur (les bougies sont d'excellents témoins suivant leur couleur, dépôt, usure).
PS : certains joueront (dogmatiquement) sur le nombre d'électrode latérale de masse de la bougie, supputant littérature en main, expérience perso ou celle d'un voisin dont le frère à un ami dont le garagiste lui en a vanté les qualités avant de lui les vendre, que plus il y a d'électrodes, plus la qualité de l'allumage sera améliorée de par sa répartition, qu'il y aura toujours une étincelle tant qu'il reste une électrode latérale en état, de même qu'en corolaire la durée de vie de la bougie sera accrue.
Ok, mais, ça reste une Twingo 1, qu'elle différence, même avec le D4F et ses 75 canassons ? qui plus est avec une telle facilité d'accès à celles-ci (à l'inverse de mon souvenir du moteur des 305 Peugeot
)... et quid du réglage d'écartement d'une multi-électrode (cela peut aller jusqu'à 4 électrodes latérales autour de celle centrale) ?
A+